Hier soir, je me suis arrêté à la terrasse d’un café. Pour écrire. Pour retrouver Rosa. Un texte en sensualité sur la douceur de l’encre sur la page, sur la peau, sur le goût du sang, l’odeur de l’huile et de corps mêlés… Deux personnes à côté de moi m’interdisaient de me concentrer. Je décidai de partir non sans intervenir dans leur conversation que malgré moi j’avais suivie. Un homme et une femme. Elle m’invite à m’asseoir à leur table. Lui m’offre un verre. Peggy et Lolo. Nous causons, passionnément. Le café se vide, les tables se rangent. Les chaises s’empilent. Nous sommes les derniers. Il est 2 heures passé. On se dit au revoir, on se fait la bise. Comme si on se connaissait depuis longtemps. Je rentre. Je marche. La ville est déserte. Encore un mur à photographier. Je renoue avec la sensualité. Ce fut une belle soirée.
