Il faisait froid dehors

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Tu étais si Belle dans la pénombre,

Ton corps sinueux et ton âme lascive,

Ton échine courbée prête à serpenter,

Devant mes yeux troublés,

A s’offrir à mes mains,

Partir, frémissante,

En terres inconnues.

Il faisait froid dehors,

Tu avais pris ma main,

Timidement,

Doucement,

Et moi, hésitant,

Encore, pas pour longtemps,

Tu avais ton manteau noir et blanc.

Nos mains se sont serrées,

Nos corps effleurés,

Dans un bar du quartier.

Je t’ai prise dans mes bras,

Pour la première fois,

Tes lèvres délicates,

Attirant mon regard,

Mon désir montant,

Mon cœur s’exaltant,

Tu avais ôté, là,

Ton manteau noir et blanc.

Le bar était bien vide,

Et nos âmes emplies,

De désirs exquis,

Nos corps et cœurs se rapprochant,

Et nos bouches,

Nos regards échangés,

Et nos vies,

Charmées et arrêtées,

Et posé à côté,

Ton manteau noir et blanc.

Quittant l’endroit,

Te raccompagnant,

Par les rues sans détours,

Nous cheminions ensemble,

Vers un peut-être, ou pas,

Vers une première fois ?

Devant l’hôtel stoppant nos pas,

Il faisait froid dehors,

Tu avais ton manteau noir et blanc.

Tes yeux dans les miens,

Et toutes tes attentions,

M’invitaient,

A réchauffer nos corps,

Simplement.

Sentant nos cœurs emballés,

Et nos âmes, troublées,

Je tardais, hésitant,

Saisi par le froid et un désir ardent.

Tu étais devant moi,

Et tu portais sur toi,

Ton manteau noir et blanc.

Nos souffles arrêtés,

Et moi sur le fil tremblant.

Il faisait si froid dehors !

L’ascenseur est monté,

Vers une sublime cime,

Nos cœurs virevoltant,

Il n’y avait plus de mots,

Et nous parlions pourtant,

Nous allions à ta chambre,

Désormais impatients,

Tu portais pour un instant encore.

Ton manteau noir et blanc.

Arrivés au palier,

Un couloir tapissé,

Une porte numérotée,

Comme une ultime étape,

Nous nous tenions,

Nous embrassions,

Amant même avant l’acte.

Toi entrant, reculant,

M’attirant en vertiges enlassants

Ton manteau noir et blanc tombant

La porte se referma,

Et nos corps s’attirant,

Se frôlant sensuellement,

Et nos bouches et nos baisers,

 Langoureux, enivrants,

De nos vêtements, sur le sol tombant,

Il ne restait bientôt,

Que ce morceau de soie,

Tenu par deux nœuds rouges,

Et nos parfums mêlés,

et ta chevelure, belle ondulée.

Nos corps alors ne firent qu’un

Nous nous abandonnions l’un et l’autre

Dans l’ivresse d’un bonheur naissant

Tu étais si belle,

Ton corps si doux

 Tes reins et ta silhouette courbés

Dans la pénombre

Tu étais délicieuse

Et mes mains te prenant,

Nous montions au ciel

Et mes flots en toi jaillissant

Et Sur ton manteau noir et blanc

Reposait quelques rouges morceaux de soie.

Je te serrais fort dans mes bras

Une dernière fois

Et repartais rêveur

Le corps et l’âme réchauffée

Quand bien même, dehors,

Il faisait encore froid,

Ton manteau noir et blanc à terre était posé,

Dans ta chambre et nos rêves et nos destins mêlés.

C’était notre première fois,

Et, passionné par toute ta beauté,

Je n’ai cessé de t’aimer.

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